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mercredi 19 novembre 2014

Les ouvriers de la société chinoise CWE de nouveau en grève sur le chantier du barrage de Lom Pangar

Cameroun : les ouvriers de la société chinoise CWE de nouveau en grève sur le chantier du barrage de Lom Pangar
Les quelques 1500 ouvriers à l’œuvre sur le chantier de construction du barrage de Lom Pangar, dans la région de l’Est du Cameroun, sont de nouveau entrés en grève le 6 novembre 2014, pour une durée indéterminée, apprend-on de bonnes sources. Cette fois-ci, indiquent des sources concordantes, ces ouvriers recrutés par l’entreprise chinoise CWE, réclament le respect des engagements pris par leur employeur lors de précédentes grèves.
Il s’agit, par exemple, de leur immatriculation à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), et du payement de certaines primes, dont celle du rendement. Des griefs déjà faits à CWE par le passé. Par exemple, au cours d’un arrêt de travail orchestré par les ouvriers du chantier de Lom Pangar du 25 juin au 3 juillet 2012, l’immatriculation à la CNPS était déjà parmi les revendications majeures des ouvriers.
A Electricity Development Corporation (EDC), le bras séculier de l’Etat camerounais dans les infrastructures énergétiques, l’on dénonce «les tergiversations» et le «double jeu» du constructeur chinois, qui se hâte lentement de respecter les engagements en rapport avec l’amélioration des conditions de travail des ouvriers, alors qu’il reçoit régulièrement les acomptes et les avenants contractuels, indique l’Agence africaine de presse (APA), citant une source interne à l’entreprise.
Ces tensions répétées sur le chantier de Lom Pangar, qui provoquent des arrêts intempestifs des travaux, sont susceptibles d’influencer le chronogramme des activités de construction de cet ouvrage, dont la mise en eau partielle est prévue entre juin et septembre 2015.
Pour rappel, le barrage réservoir de Lom Pangar aura une capacité de retenue d’eau de plus de 6 milliards de m3. L’ouvrage au pied duquel sera installé une usine de 30 MW, est co-financé par la Banque mondiale (66 milliards de francs Cfa), la Banque européenne d’investissement (19,7 milliards de francs Cfa), la Banque africaine de développement (33 milliards de franc Cfa), la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (20 milliards de francs Cfa) et l’Agence française de développement (39,3 milliards de francs Cfa).

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