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lundi 10 novembre 2014

Joseph Antoine Bell au sujet des Elections reportées à la tête de la Ligue Régionale de Football du Littoral

Soutien d’Emmanuel Loga, candidat recalé à la Ligue Régionale de Football du Littoral, il revient sur le report de l’élection, décidé à la suite d’une concertation entre le préfet du Wouri, Paul Naseri Bea, le Professeur Minkoa She, superviseur du scrutin et les contestataires issus du camp du candidat écarté.

Le scrutin est finalement reporté à mercredi prochain. Est-ce une première victoire pour votre camp?
On ne s’est pas battu pour qu’il n’y ait pas élection, mais on s’est battu pour que l’élection ait lieu dans les règles, c’est différent. Vous savez, il y a des gens qui vous ont raconté comment Joseph Antoine Bell et ses amis parlent beaucoup et ne veulent pas aller aux élections. Aujourd’hui, Joseph Antoine Bell et ses amis veulent aller aux élections et ils disent qu’ils n’en veulent pas. Il faudrait qu’on puisse informer le public. Partout ailleurs, en situation d’apaisement, on a dit qu’il faut qu’on aille aux élections, mais chez nous, on continue à vouloir choisir qui va aller aux élections et surtout à vouloir exclure tous ceux qui sont porteurs d’un espoir. Je ne crois pas qu’en voulant établir la normalisation, c’était pour avoir la continuité et la continuation de ce qui se passait avant. Si c’était le cas, on n’aurait jamais eu de comité de normalisation, on devait les laisser poursuivre. Je pense que la moindre des choses, c’est de laisser les gens se présenter et que les électeurs qui ne sont pas des enfants puissent s’exprimer. Les électeurs sont désormais tous des présidents de clubs, des gens dont les poches souffrent énormément et vous savez des gens dont la poche souffre en viennent toujours à réfléchir davantage. Je pense qu’aujourd’hui, les électeurs sont des gens qualifiés pour réfléchir et voir qui pourrait mieux organiser le football de manière à soulager d’une part leurs poches mais de manière aussi à pouvoir les amener vers un réel développement, c’est de ça qu’il s’agit.
Avez-vous des garanties que vos exigences seront satisfaites ?
Ce sont des exigences  de bon sens. Mais c’est vrai qu’à la fédération, le bon sens n’est jamais ce qui règne le mieux. On a tout à fait raison et vous avez tout à fait raison de poser la question. On doit rester inquiet mais au-delà de l’inquiétude, il nous faut rester vigilant en espérant que des gens qui n’ont pas de fonction directe dans le foot mais qui ont des fonctions vis à  vis du peuple camerounais interviendront pour que le bon sens reprenne le dessus et que le patriotisme, le vrai, pas le griotisme reprenne le dessus.

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