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mercredi 19 novembre 2014

Egis gagne un marché de près de 2 milliards FCfa pour la maîtrise d’œuvre de la construction de la pénétrante Ouest de Douala

Egis gagne un marché de près de 2 milliards FCfa pour la maîtrise d’œuvre de la construction de la pénétrante Ouest de DoualaLe groupement Egis International-Egis Cameroun vient d’être déclaré adjudicataire du marché pour la maîtrise d’œuvre des travaux de construction de la pénétrante ouest de la ville de Douala, destinée à fluidifier la circulation entre la capitale économique du Cameroun et les régions de l’Ouest et du Sud-Ouest.
Selon le communiqué officiel rendu public à cet effet par le ministre des Marchés publics, Abba Sadou, ce marché est d’un montant total de 1,947 milliards de francs Cfa, et devra être réalisé dans un délai de 32 mois.
En juillet 2014, le gouvernement camerounais avait déjà attribué la construction de cette route longue d’environ 13 Km à Sogea-Satom, pour un montant de 51 milliards de francs Cfa. Les financements sont pourvus par l’Agence française de développement (AFD) et l’Etat du Cameroun.
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Chococam devient officiellement négociant et importateur de «produits de soins corporels et ménagers»

Chococam devient officiellement négociant et importateur de «produits de soins corporels et ménagers»Les Chocolateries confiseries du Cameroun (Chococam), la filiale du groupe agro-alimentaire sud-africain Tiger Brands, a officiellement étendu son objet social, en y adjoignant les activités de «fabrication, d’importation, d’exportation et de négoce des produits de soins corporels, ménagers et leurs dérivés», apprend-on dans une annonce légale publiée le 10 novembre 2014.
Cette entreprise agro-industrielle, qui a également procédé à une augmentation de son capital social à hauteur de 800 millions de francs Cfa, pour le porter à 4,8 milliards de francs Cfa, officialise ainsi son arrivée sur le marché de la grande distribution des produits cosmétiques, ainsi que du riz et des pâtes alimentaires.
En effet, depuis janvier 2014, Chococam, plus connue pour ses confiseries et chocolats à base de cacao camerounais, a introduit sur le marché local la gamme de produits de beauté de la marque «Miadi». Un an auparavant, cette entreprise agro-alimentaire s’était déjà lancée dans la diversification de ses activités, à travers la distribution du riz et des pâtes alimentaires de la marque «Tastic».
Une marque de riz officiellement retirée des circuits commerciaux le 16 octobre 2014 par la maison-mère de Chococam, Tiger Brands, à cause de substances cancérigènes qui y ont été découvertes. «Nous nous excusons auprès de nos consommateurs et nous voulons les rassurer que le problème relevé ne concerne que la marque indiquée, et qu'ils peuvent continuer de consommer en toute quiétude, les autres produits du même groupe», a précisé la firme sud-africaine dans un communiqué officiel.
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Les ouvriers de la société chinoise CWE de nouveau en grève sur le chantier du barrage de Lom Pangar

Cameroun : les ouvriers de la société chinoise CWE de nouveau en grève sur le chantier du barrage de Lom Pangar
Les quelques 1500 ouvriers à l’œuvre sur le chantier de construction du barrage de Lom Pangar, dans la région de l’Est du Cameroun, sont de nouveau entrés en grève le 6 novembre 2014, pour une durée indéterminée, apprend-on de bonnes sources. Cette fois-ci, indiquent des sources concordantes, ces ouvriers recrutés par l’entreprise chinoise CWE, réclament le respect des engagements pris par leur employeur lors de précédentes grèves.
Il s’agit, par exemple, de leur immatriculation à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), et du payement de certaines primes, dont celle du rendement. Des griefs déjà faits à CWE par le passé. Par exemple, au cours d’un arrêt de travail orchestré par les ouvriers du chantier de Lom Pangar du 25 juin au 3 juillet 2012, l’immatriculation à la CNPS était déjà parmi les revendications majeures des ouvriers.
A Electricity Development Corporation (EDC), le bras séculier de l’Etat camerounais dans les infrastructures énergétiques, l’on dénonce «les tergiversations» et le «double jeu» du constructeur chinois, qui se hâte lentement de respecter les engagements en rapport avec l’amélioration des conditions de travail des ouvriers, alors qu’il reçoit régulièrement les acomptes et les avenants contractuels, indique l’Agence africaine de presse (APA), citant une source interne à l’entreprise.
Ces tensions répétées sur le chantier de Lom Pangar, qui provoquent des arrêts intempestifs des travaux, sont susceptibles d’influencer le chronogramme des activités de construction de cet ouvrage, dont la mise en eau partielle est prévue entre juin et septembre 2015.
Pour rappel, le barrage réservoir de Lom Pangar aura une capacité de retenue d’eau de plus de 6 milliards de m3. L’ouvrage au pied duquel sera installé une usine de 30 MW, est co-financé par la Banque mondiale (66 milliards de francs Cfa), la Banque européenne d’investissement (19,7 milliards de francs Cfa), la Banque africaine de développement (33 milliards de franc Cfa), la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (20 milliards de francs Cfa) et l’Agence française de développement (39,3 milliards de francs Cfa).
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lundi 10 novembre 2014

Les syndicats du Cameroun exigent une nouvelle revalorisation du SMIG

Actuellement fixé à 36 270 Francs Cfa, ces organisations qui ont donné une conférence de presse à Yaoundé, ce week-end demandent que ce taux soit désormais fixé 62000 Francs Cfa.

Les syndicats camerounais jugent le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) du Cameroun, actuellement fixé à 36 270 Francs Cfa, très insignifiant. Au cours d'une conférence de presse donnée à Yaoundé le week-end dernier, ces derniers exigent des autorités, une révision du code du travail, l’augmentation du salaire minimum à 62 000 Francs Cfa et l’harmonisation de l’âge de départ à la retraite. «Le code du travail du Cameroun doit être revu parce que la politique même en matière du travail a changé. Nous sommes dans un couloir de l’émergence et il est important qu’on s’accorde sur les moyens d’y arriver», explique Jean Marie Zambo Amougou, Président de la Confédération syndicale des Travailleurs du Cameroun.
Les quatre centrales syndicales qui ont participé à cette rencontre à savoir: la Confédération syndicale des Travailleurs du Cameroun, la Centrale syndicale du secteur public, l’Union Syndicale des travailleurs libres du Cameroun et la Confédération des Syndicats autonomes du Cameroun demandent entre autres: la Réforme de la Sécurité sociale, le rétablissement des salaires à la fonction publique, l’exonération des impôts sur les indemnités de fin de carrière et le paiement des Droits sociaux des ex-employés des 49 sociétés d’Etat.
Les syndicalistes donnent aux autorités jusqu’au 31 décembre 2014 pour l’application de ces mesures négociées et validées par la Commission Nationale consultative du travail et le comité de concertation et du suivi du dialogue social. Si ce délai n’est pas respecté, les syndicalistes promettent de passer à l’action en boycottant les cérémonies officielles. «On va commencer par des boycotts à toutes les invitations que le gouvernement va faire, à commencer par la présentation des vœux au Chef de l’Etat», menace Jean-Marc Bikoko, président de la Centrale syndicale du secteur public au micro de Radio Equinoxe. La confédération syndicale internationale était représentée à cette conférence de presse.
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Le musée national du Cameroun rouvre ses portes

Fermé depuis 2010, il a de nouveau reçu le public à l’occasion des journées portes ouvertes tenues du 6 au 7 novembre 2014.



Le Musée national du Cameroun est de nouveau accessible aux amateurs d’art et de culture. Fermé en 2010 pour des travaux de réhabilitation qui ont démarré il y a un an, l’édifice domicilié à Yaoundé vient d’accueillir des « journées portes ouvertes ». Elles ont eu lieu les 6, 7, 8 et 9 novembre 2014. Les visiteurs ont redécouvert plusieurs salles d’expositions où l’on retrouvait des instruments de musiques traditionnelles camerounaises, des calebasses, des fresques murales ou encore le siège sur lequel s’installa la Reine Elizabeth II lors d’une visite au Cameroun en 1953. De même que des symboles républicains tels que les versions de l’hymne national ou la première constitution du pays. L’espace du musée ouvert aux visiteurs s’étend sur 5000 mètres carrés. Plus de 4 000 visiteurs s’y sont rendus au cours des journées portes ouvertes. L’inauguration de ce joyau est imminente.
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The Glo CAF Awards 2014 Compte trois camerounais parmi ces nominés



Stéphane Mbia, Eric-Maxime Choupo Moting et Aboubakar Vincent font partie des 25 prétendants au titre de meilleur joueur africain 2014 qui sera dévoilé le 8 janvier 2015 à Lagos au Nigéria.


Le Cameroun est bel et bien représenté dans la liste des 25 candidats au titre de meilleur joueur africain de l’année 2014. Stéphane Mbia, Eric-Maxim Choupo-Moting et Aboubakar Vincent figurent parmi les prétendants à cette distinction qui rendra son verdict le 08 janvier 2015 à Lagos au Nigéria. Si au regard de sa performance au cours de la saison écoulée (vainqueur de l'Europa League 2014 avec le FC Séville), Stéphane Mbia apparaît comme un prétendant sérieux à la succession de Yaya Toure, ses deux autres compatriotes n’ont aucune raison de ne pas y croire également, eu égard à leur talent qui font l’unanimité au-delà du pays.
Dans ce classement, l’Algérie qui est arrivé au second tour du dernier Mondial joué l’été dernier au Brésil se taille la part du lion avec quatre joueurs sur la liste. Il s’agit d’Islam Silimani du Sporting Portugal, Raïs M’Bolhi de Philadelphia Union aux Etats-Unis, Sophiane Feghouli du FC Valence en Espagne et de Yacine Brahimi du FC Porto en Espagne.
Yaya Toure, candidat à sa propre succession se présente une fois de plus comme le favori de cette compétition. D’autres grands noms comme son compatriote Yao Kouassi Gervais, alias Gervinho de l’AS Roma, le Gabonais Pierre-Emerick Obameyang du Borussia Dortmund en Allemagne, Emmanuel Sheyi Adebayor, de Tottenham en Angleterre, les Ghanéens Kwado Asamoah de la Juventus de Turin et Asamoah Gian, meilleur buteur africain du dernier Mondial au Brésil, sociétaire du club de Al Ain d'Abou Dabi, l’algérien Yacine Brahimi du FC Porto, le gardien nigérian Vincent Enyama, joueur de Lille en France sont aussi bien placés pour lui ravir la vedette.
Concernant le titre de meilleur joueur africain évoluant sur le continent, le Cameroun a pour seul représentant, Souleymane Moussa de Coton Sport de Garoua.
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Jacques Essombe Doumbe au sujet des Elections reportées à la Ligue régionale de football du Littoral:

 «Nous pouvons revenir dix fois à cette élection, nous la gagnerons»
Premier Vice-président de la liste conduite par Joseph Pierre Batamack, la seule validée pour les élections au sein de la Ligue Régionale de football du Littoral, il revient sur les blocages qui ont abouti au report de ce scrutin.
On vous a vus apparaître, puis disparaître à l’Hôtel Somatel ce vendredi lors des élections à la Ligue Régionale de football du Littoral. Aviez-vous peur d'aborder le camp d'en face ?
 
Les éléments de notre quartier général, lorsqu’ils se sont déportés sur le lieu des élections, nous avons remarqué que le camp adverse est venu pour l’affrontement. Nous sommes rentrés dans notre quartier général en attendant qu’on nettoie les lieux et quand les lieux ont été nettoyés après l’arrivée du préfet du Département du Wouri, nous sommes revenus à bord de notre bus qui était affrété pour la circonstance. 
 
Vous savez, nous allons à une compétition où les uns sont admis et les autres pas. Comme nous ne sommes pas une bande de voyous, nous ne voulions pas, aux yeux du monde servir un spectacle qui n’a pas sa place. C’est pour cela que nous avons estimé qu’au lieu qu’on vienne faire des prises à partie, il vaut mieux venir pour faire l’essentiel qui est l’élection, que nous venions à l’élection parce que nous avions tout l’électorat avec nous. Dans notre quartier général, nous avions 33 délégués, clubs et délégués confondus.  Nous sommes arrivés dans un bus pour l’élection. Nous ne sommes pas venus pour la bagarre. Nous avons vu que les badauds avaient pris la salle en sandwich, nous avons évité tout cela parce que nous ne voulions plus tomber dans le piège qui nous a été tendu en 2013.
 
 
Le préfet du Wouri a reporté l’élection à mercredi prochain, est-ce une décision qui vous satisfait ?
 
Quand nous sommes arrivés, nous avons signalé notre présence auprès de l’huissier en charge de l’élection et le professeur Minkoa She (superviseur du Comité de Normalisation, ndlr). Il nous a été rapporté que le Professeur Minkoa She et le Préfet du Wouri étaient dans une concertation dans l’Hôtel et dès que nous sommes arrivés au hall de la piscine qui donne lieu à la salle où devaient se tenir les travaux, pour éviter les affrontements, nous sommes restés là pour que la salle soit libérée des badauds pour que nous puissions faire notre entrée. Mais le camp d’en face qui n’est pas d’abord un adversaire pour nous parce qu’ils ne font pas partie de la compétition, mais on le concède, avait amené des badauds dans la salle que le préfet a eu du mal à faire sortir. Ils ont dit au préfet qu’ils n’ont pas été convoqués dans les délais.
 
 
Avez-vous vraiment été convoqués dans les délais ?
 
Selon eux, ils n’ont pas été convoqués dans les délais. Mais selon nous, nous avons été convoqués dans les délais parce que nous avons nos convocations. Maintenant, les convocations sont individuelles. Moi, je suis le président de Degrando FC, et je suis le premier vice-président de ma liste, j’ai reçu ma convocation. Ce n’est pas de mon rôle de savoir si mon concurrent d’en face a reçu sa convocation. Déjà qu’en face de nous, il n’y a personne.
 
 
Qu’attendez-vous du scrutin de mercredi prochain ?
 
Vous-mêmes, vous avez vu. Le football, il faut le dire, c’est le vivre ensemble. Vous avez vu que tous les délégués du Nkam, du Moungo, du Wouri, de la Sanaga Maritime étaient ici. On a passé la nuit, on s’est amusé, on a mangé ensemble. Mercredi, ce sera seulement un autre exercice qui est ce que nous devions faire aujourd’hui. Mais nous pouvons revenir à cette élection même dix fois, nous la gagnerons. Puisque nous n’avons même pas un concurrent. Je vais vous rappeler, puisque vous ne le savez pas, le référé qu’ils ont fait a rendu sa copie pour dire que le Tribunal n’est pas compétent pour connaitre de ce problème. Le recours qu’ils ont fait a été rejeté au niveau du contentieux électoral. On n’a pas de concurrent. Tout ce qu’ils font là, ce n’est que de la casse, ce n’est que du vandalisme. Mais, comme je le dis et comme je l’ai toujours dit,  on n’a  pas un problème de personne dans le Littoral, nous sommes des frères. Monsieur Loga, c’est un transitaire, moi, aussi, je suis transitaire, la différence, c’est que je suis employé et lui, il est employeur. Monsieur Nyamsi Mongue qui est le premier vice-président comme moi dans une autre liste, c’est un ami, c’est un jeune frère que j’amène dans le foot en 2013. Donc, nous sommes d’abord des amis, on n’a pas un combat entre amis et frères, mais le combat que nous pensons avoir, c’est région contre région. Donc, nous sommes de tout cœur avec nos frères, d’ailleurs, ils sont disqualifiés, ça nous embête parce qu’on aurait voulu les gagner normalement mais bon, quand quelqu’un ne peut pas déjà savoir comment composer la liste, c’est un problème.  Je dis toujours qu’on ne se lève pas le matin pour aller à une élection le soir.
 
 
Qui a finalement la majorité des délégués ? En même temps que vous le revendiquez, l’autre camp tient le même discours…
 
 
L’affrontement à notre niveau n’est pas un problème de délégué parce que sur les douze délégués que comportent les quatre départements de la Région du Littoral, nous avons onze. Nous avons un seul délégué qui n’est pas avec nous : monsieur Mongue Nyamsi Daniel. Sur les 29 clubs, nous en avons 16 qui sont nous-mêmes. C'est-à-dire, comme je suis le président de Dégrando, vous ne pouvez pas m’acheter, je n’ai pas de problème alimentaire déjà à la base. Donc, c’est les clubs qui viennent élire eux-mêmes et chacun de nous a son destin au niveau fédéral, même à la FIFA même à la CAF. Nous ne venons pas au football comme des aventuriers. Je prends un exemple, quand vous regardez dans la liste de monsieur Loga, vous allez vous rendre compte que pendant que nous nous battons pour que le football revienne aux clubs, leur liste est à 80% constitué des personnes qui ne sont pas des présidents de club, c’est des gens qui ont acheté des mandats. Je les appelle des gens parce que je ne les reconnais pas.
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Joseph Antoine Bell au sujet des Elections reportées à la tête de la Ligue Régionale de Football du Littoral

Soutien d’Emmanuel Loga, candidat recalé à la Ligue Régionale de Football du Littoral, il revient sur le report de l’élection, décidé à la suite d’une concertation entre le préfet du Wouri, Paul Naseri Bea, le Professeur Minkoa She, superviseur du scrutin et les contestataires issus du camp du candidat écarté.

Le scrutin est finalement reporté à mercredi prochain. Est-ce une première victoire pour votre camp?
On ne s’est pas battu pour qu’il n’y ait pas élection, mais on s’est battu pour que l’élection ait lieu dans les règles, c’est différent. Vous savez, il y a des gens qui vous ont raconté comment Joseph Antoine Bell et ses amis parlent beaucoup et ne veulent pas aller aux élections. Aujourd’hui, Joseph Antoine Bell et ses amis veulent aller aux élections et ils disent qu’ils n’en veulent pas. Il faudrait qu’on puisse informer le public. Partout ailleurs, en situation d’apaisement, on a dit qu’il faut qu’on aille aux élections, mais chez nous, on continue à vouloir choisir qui va aller aux élections et surtout à vouloir exclure tous ceux qui sont porteurs d’un espoir. Je ne crois pas qu’en voulant établir la normalisation, c’était pour avoir la continuité et la continuation de ce qui se passait avant. Si c’était le cas, on n’aurait jamais eu de comité de normalisation, on devait les laisser poursuivre. Je pense que la moindre des choses, c’est de laisser les gens se présenter et que les électeurs qui ne sont pas des enfants puissent s’exprimer. Les électeurs sont désormais tous des présidents de clubs, des gens dont les poches souffrent énormément et vous savez des gens dont la poche souffre en viennent toujours à réfléchir davantage. Je pense qu’aujourd’hui, les électeurs sont des gens qualifiés pour réfléchir et voir qui pourrait mieux organiser le football de manière à soulager d’une part leurs poches mais de manière aussi à pouvoir les amener vers un réel développement, c’est de ça qu’il s’agit.
Avez-vous des garanties que vos exigences seront satisfaites ?
Ce sont des exigences  de bon sens. Mais c’est vrai qu’à la fédération, le bon sens n’est jamais ce qui règne le mieux. On a tout à fait raison et vous avez tout à fait raison de poser la question. On doit rester inquiet mais au-delà de l’inquiétude, il nous faut rester vigilant en espérant que des gens qui n’ont pas de fonction directe dans le foot mais qui ont des fonctions vis à  vis du peuple camerounais interviendront pour que le bon sens reprenne le dessus et que le patriotisme, le vrai, pas le griotisme reprenne le dessus.
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Le SDF se prepare pour une révolution en 2015

Son comité national exécutif réuni le 8 Novembre 2014 à Bamenda salue l’action populaire ayant abouti à la chute de Blaise Compaoré.


Le Sdf (Social democratic front) prédit un changement de régime au Cameroun en 2015. Ses principaux responsables l’ont affirmé le 8 novembre 2015 à Bamenda, au sortir d’une réunion du Comité exécutif national. Le principal parti de l’opposition camerounaise se base sur l’exemple du Burkina faso et promet que les leaders des partis politiques et d’opinion seront aux avant-postes et les camerounais derrière eux pour faire tomber le régime Biya. Cela dit, le Sdf invite le président camerounais au dialogue dans l’optique d’une transition douce au Cameroun.
« Le Sdf ne s’inscrit pas dans l’ordre des pensées qui voudraient qu’on croit que le Burkina n’a pas parlé au reste de l’Afrique. Le peuple burkinabé a fait preuve d’une maturité politique exceptionnelle. Il mérite du respect et des encouragements »,  déclare la secrétaire national adjoint à la communication du Sdf, Elimbi Lobè. Il rapporte que son parti aurait souhaité que ce soit le Burkina Faso qui imite le Cameroun. Il estime que si le Cameroun avait mis autant d’énergie à défendre la constitution en 2008, son peuple serait en train de fêter l’alternance depuis un bon moment. Le Sdf croit que le président Paul Biya a menti au peuple camerounais en modifiant la Constitution en 2008. Selon lui, l’actuelChef de l’Etat camerounais a violé le serment qu’il a prononcé en 1997.    
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vendredi 7 novembre 2014

Le Camerounais Célestin Monga est le Nouveau Directeur général adjoint de l’Onudi


Le Camerounais Célestin Monga nommé au poste de Directeur général adjoint de l’OnudiL’organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) a annoncé, le 4 novembre 2014, la nomination de Célestin Monga au poste de Directeur général adjoint (DGA) de cet organisme spécialisé des Nations Unies. Avant sa nomination, cet économiste de nationalité camerounaise travaillait à la Banque mondiale, où il a passé 13 ans.
Economic Advisor auprès du Vice-président de la Banque mondiale pendant ses dernières années au sein de cette institution, Célestin Monga a travaillé dans le secteur bancaire au Cameroun, et a été révélé au grand public par une lettre ouverte adressée aux autorités publiques camerounaises, laquelle lettre lui vaudra d’ailleurs des démêlées judiciaires en 1990.
Exilé aux Etats-Unis, Célestin Monga, qui a auparavant étudié en France, étoffera davantage son cursus au Massachussets Institute of Technology et à Havard. Auteur de plusieurs livres et rédacteur de la partie consacrée à l’économie dans le nouvel Encyclopédie de l’Afrique (2007), Célestin Monga a enseigné à la Boston University, aux Etats-Unis, et à l’université de Bordeaux, en France.
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Le Cameroun Exporte 21 508 tonnes de cacao au cours des deux premiers mois de la campagne 2014-2015

Le Cameroun a exporté 21 508 tonnes de cacao  au cours des deux premiers mois de la campagne 2014-2015 

Les statistiques de l’Office national du cacao et du café (ONCC) révèle que 21 508 tonnes de cacao ont été exportées par le Cameroun au 30 septembre 2014, c’est-à-dire deux mois seulement après l’ouverture de la campagne 2014-2015. Ces exportations camerounaises sont en hausse de près de 3000 tonnes, par rapport à la même période en 2013-2014, souligne l’ONCC.
Telcar Cocoa, négociant local de la firme Cargill, demeure le leader en matière d’exportations, sur les 16 entreprises recensés par l’ONCC au mois de septembre 2014. Côté transformation, apprend-on, 6 811 tonnes de cacao ont été achetées sur la même période par les unités industrielles, dont 4 668 tonnes tombées dans l’escarcelle de Sic Cacaos, la filiale locale de Barry Callebaut.
Leader de la transformation du cacao au Cameroun, Sic cacaos, qui a accru ses performances de 6,7% lors de la campagne 2013-2014, envisage d’accroître ses activités dans un proche avenir, indique le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), grâce au «démarrage effectif du programme d’investissements qui vise à faire passer la capacité de production de l’usine de Douala a 50 000 tonnes par an».

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Le litre de super vendu entre 850 et 2000 FCfa dans l’Extrême-Nord du Cameroun

Le litre de super vendu entre 850 et 2000 FCfa dans l’Extrême-Nord du Cameroun 

Dans la ville de Yagoua, localité de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, rapporte le Quotidien gouvernemental, le litre de super est cédé à 1500 francs Cfa, au lieu des 650 francs Cfa homologués par l’Etat. A Kousseri, ville camerounaise frontalière au Tchad, la même quantité du produit est cédée, apprend-on de la même source, à 2000 francs Cfa de puis au moins un mois.
La ville de Maroua, chef-lieu de la région de l’Extrême-Nord, n’est pas en reste. Ici, apprend-on, en plus d’être engorgées en cas de disponibilité des produits pétroliers qui se font de plus en plus rares, les stations-service sont désormais prises d’assaut par des commerçants qui remplissent des bidons de super, pour vendre ensuite au détail, dans les quartiers, le produit acheté à 650 francs Cfa à 850 francs Cfa le litre.
A l’origine de cette situation, s’accordent les autorités administratives et les populations locales, la rareté du carburant de contrebande en provenance du Nigéria, à cause des mesures d’austérité prises par les autorités camerounaises aux frontières avec ce pays, dans le cadre de la lutte contre la secte terroriste Boko-Haram.
En effet, dans la région de l’Extrême-Nord, les stations-service sont généralement désertes en temps normal, les populations préférant s’approvisionner chez les commerçants de «zoua zoua», nom local du carburant de contrebande bon marché, en provenance du Nigéria. Et dont le litre est généralement vendu à 200 Francs Cfa, contre 650 francs Cfa dans les stations-service.

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Le Cameroun réceptionne un don japonais de 202 salles de classes dans la région du Nord-Ouest

Le Cameroun réceptionne un don japonais de 202 salles de classes dans la région du Nord-Ouest 

La ministre camerounaise de l’Education de base, Youssouf Adjidja, a reçu le 31 octobre 2014 dans la région du Nord-Ouest, des mains de l’ambassadeur du Japon au Cameroun, Tsutomu Arai, les clés de 202 salles de classes construites puis entièrement équipées par le gouvernement japonais, dans le cadre d’un programme de coopération que le Japon conduit au Cameroun depuis 1997.
Un programme qui, depuis son démarrage, a déjà permis, a indiqué le diplomate japonais au cours de la cérémonie, la construction de 1533 salles de classes dans 122 écoles primaires à travers le pays, 152 blocks de latrines pour élèves et enseignants. Le tout, a indiqué Tsutomu Arai, pour un montant total de 52 milliards de francs Cfa.
En dehors du secteur de l’éducation, la coopération japonaise au Cameroun est également visible dans le secteur de l’agriculture, notamment dans la gestion des forêts, les appuis au développement des filières telles que le riz, l’encadrement des PME…

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Le consortium camerounais KPMO short-listé pour la conquête du terminal polyvalent du port de Kribi

Le consortium camerounais KPMO short-listé pour la conquête du terminal polyvalent du port de Kribi 

KPMO, un consortium de 9 opérateurs camerounais (APM, 2M, Transimex, Sapem, 3T Cameroun, Cam-Transit, Copem, STAR et GOS ) du secteur portuaire, qui revendiquent ensemble environ 75 % du débarquement des marchandises au port de Douala, est en lice pour la conquête de la concession du terminal polyvalent du port en eau profonde de Kribi, en construction dans la région du Sud.
Dans le communiqué rendu public par le gouvernement camerounais le 5 novembre 2014, lequel texte désigne les trois entreprises short-listées pour participer au dialogue de pré-qualification, l’on découvre que le consortium KPMO est en attelage avec l’opérateur français Necotrans, avec lequel il a constitué un groupement pour s’adjuger la concession du terminal polyvalent de Kribi.
Au demeurant, pour arracher leur première concession portuaire au Cameroun, Necotrans et KPMO devront remporter la bataille contre la société danoise APM Terminals, et le philippin ICTSI, deux mastodontes qui, par ordre de mérite, souligne le communiqué du Premier ministre, Philémon Yang, arrive devant le groupement Necotrans-KPMO, au terme de l’appel à manifestation d’intérêt. Il est également à signaler qu’APM Terminals et ICTSI, sont également dans les starting-blocks pour la concession du terminal à conteneurs du même port, cette fois-ci face au groupe Bolloré.
KPMO, apprend-on de bonnes sources, ambitionne d’ailleurs d’entrer dans le capital de l’entreprise qui sera constituée dans le cadre de la concession du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi, indépendamment de ses ambitions plus affirmées sur le terminal polyvalent. Une démarche d’ailleurs soutenue par l’Etat camerounais qui, confie une source proche du dossier, a expressément prescrit que le concessionnaire final du terminal à conteneurs de Kribi ouvre au moins 20% de son capital aux opérateurs nationaux.

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Un braquage dans la société minière chinoise Cincam tourne au drame

Au Cameroun, un braquage dans la société minière chinoise Cincam tourne au drame'

Dans la nuit du 2 au 3 novembre 2014, a rapporté le Quotidien gouvernemental camerounais, M. Tcheng Bung Yang, un exploitant minier chinois a trouvé la mort. Le drame a eu lieu au cours d’un braquage à la société minière chinoise Cincam, dans le village Goyo, situé à une quarantaine de Km de la ville de Bétaré Oya, terreau de l’exploitation de l’or dans la région de l’Est.
Ce jour-là, apprend-on, un groupe de sept individus a débarqué sur le site minier exploité par la société Cincam, a neutralisé les ouvriers qui ont été tous dépouillés sans réchigner. Tcheng Bung Yang, lui, a résisté en menaçant les assaillants à l’aide d’une machette, avant de se faire tuer. Deux suspects ont déjà été interpellés par la police. Aucune information n’indique cependant qu’en dehors des effets et l’argent arrachés aux ouvriers, les assaillants ont emporté de l’or.
Ce n’est pas la première fois que les sociétés minières installées à Bétaré Oya sont la cible de bandits. L’on se souvient que dans la nuit du 29 au 30 décembre 2012, toute la production «d’or d’une semaine» la société chinoise Mindou Sarl avait été emportée par des bandits.
Début 2012, ce sont 8 kg d’or qui avaient été emportés dans les locaux de la société C&K Mining, toujours dans la ville de Bétaré Oya, dans laquelle s’est intensifiée l’activité d’extraction d’or depuis 2007, année au cours de laquelle le gouvernement camerounais avait lancé l’opération de sauvetage des 13 tonnes d’or menacées d’ennoiement par les travaux de construction du barrage de Lom Pangar.

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Le Cameroun remboursera 55,6 milliards de Fcfa sur son emprunt obligataire 2010-2015

En décembre, le Cameroun remboursera 55,6 milliards de Fcfa sur son emprunt obligataire 2010-2015Les représentants de la masse obligataire (association des soumissionnaires) de l’emprunt 2010-2015 de l’Etat camerounais sont rassurés. Le 29 décembre 2014, ils pourront recevoir, au titre du remboursement de cet emprunt, la somme de 55,6 milliards de francs Cfa comme prévu.
En effet, apprend-on dans un communiqué que vient de rendre public les responsables de cette masse obligataire, «les sommes correspondant au paiement de la 4ème échéance (3ème tranche du capital + intérêt)»de l’emprunt de 200 milliards de francs Cfa dénommé «Ecmr 5,60% net 2010-2015», ont été «régulièrement virés» dans le compte ouvert à cet effet à la banque centrale.
A fin septembre 2014, souligne le communiqué, l’Etat du Cameroun avait déjà approvisionné le compte de remboursement ouvert dans les livres de la BEAC, à hauteur de 41,7 milliards de francs Cfa. Ce qui correspond, apprend-on, à une provision mensuelle de 4,633 milliards de francs Cfa. Il reste au Trésor public camerounais à compléter l’enveloppe déjà disponible, avec les provisions du dernier trimestre 2014.
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Cami Toyota et Tractafric ont contrôlé 70,6% du marché des véhicules au Cameroun

Cami Toyota et Tractafric ont contrôlé 70,6% du marché des véhicules au Cameroun au 30 septembreEntre janvier et septembre 2014, les concessionnaires automobiles ont vendus 3005 véhicules neufs au Cameroun, apprend-on de sources officielles. La Cameroon Motors Industries (Cami Toyota) et Tractafric Motors sont restés leaders du marché, avec 70,6% de parts de marché, apprend-on.
Avec 1427 véhicules vendus sur le territoire camerounais sur la période considérée, soit 47,49% de parts de marché, Cami Toyota se taille la part du lion dans le commerce des véhicules neufs dans le pays. Arrive ensuite Tractafric Motors, avec 23% de parts du marché, pour 697 véhicules vendus au 30 septembre 2014.
Les autres acteurs du marché sont Socada (18% de parts du marché), Tiger Motors (6,3%), Mitcam (2,3%) et Sacam (0,93%), spécialisé dans la commercialisation de camions.
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Cameroun : la Sodecoton envisage la création d’un Fonds de stabilisation des prix aux producteurs

Cameroun : la Sodecoton envisage la création d’un Fonds de stabilisation des prix aux producteurs

Face à la fluctuation des cours du coton sur le marché international, situation généralement préjudiciable aux producteurs qui sont ainsi peu rémunérés pour leurs efforts, la Société de développement du coton (Sodecoton) envisage de créer «le Fonds de gestion du risque prix de la filière coton camerounaise (FGRPC-C)».
Sorte de fonds de stabilisation des prix, le FGRPC-C, qui sera cogéré par la Sodecoton et la Confédération nationale des producteurs de coton du Cameroun (CNPC-C), apprend-on dans une page réclame publiée par l’entreprise le 6 novembre 2014, est «destiné à garantir un prix d’achat minimum du coton graine, en cas de chute brutale des cours de la fibre de coton» sur le marché mondial.
Bien que cette société agro-industrielle publique soit peu diserte sur l’échéance de la mise en place de ce Fonds, qui fait partie des «projets arrêtés» par le mangement de l’entreprise, l’annonce de la mise en place prochaine du FGRPC-C est une bonne nouvelle pour les 250 000 producteurs qu’encadre la Sodecoton dans la partie septentrionale du Cameroun.
Pour rappel, a récemment révélé Commodafrica, les cours mondiaux du coton «ont perdu 30% de leur valeur depuis août 2013». Une situation qui plombe sérieusement les revenus des entreprises cotonnières et des producteurs de l’or blanc.
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